« L’éclat de lumière après l’errance » par Gilbert Roque.

Gilbert Roque est un primo écrivain qui voulait partager avec ses lecteurs le cheminement et les raisons qui l’ont poussé à se convertir à l’islam. Il nous narre son parcours comme un tableau de bord. On le suit de l’enfance à l’âge adulte sans rentrer dans le piège du voyeurisme. Par la pudeur de sa plume, il en dit assez, mais pas trop.

Le titre défini bien l’ensemble du livre. L’errance de l’âme qui se cherche en commençant par l’enfant qu’il était, ses conditions de vie, un cadre familial instable, ses observations et surtout les questions qu’il pose aux personnes qui l’entourent. Curieux, on lui reprochera de l’être trop, mais ce vilain défaut lui permettra de parvenir aux réponses existentielles qui finiront par le mener vers la lumière. Pour ma part, au-delà de sa conversion, c’est la paix de l’âme qui symbolise L’ECLAT DE LUMIERE.

Avant ce dénouement heureux arrive la transition entre l’enfant qui continue de vouloir comprendre et l’homme qui abdique par frustration. L’adulte est incomplet malgré la possession de tout ce que la société lui dicte d’avoir pour être heureux, à savoir un travail plaisant, un bel appartement, une copine avec qui il forme un couple pérenne. Oui, mais un vide persiste et c’est ce vide que cherche à combler le sens de ce livre : La foi.

Notre écrivain a toujours été croyant en tant que chrétien, une foi observée grâce notamment à sa grand-mère pour qui on sent une tendre affection. Il prend le temps de nous l’a décrire, de nous en parler et on en redemande.

Ma grand-mère était connue pour sa piété, elle priait régulièrement au cours de la journée. La nuit tombée et malgré la fatigue, il était jamais trop tard pour réciter un « Notre Père » et lire une nouvelle aventure tirée du vécu de Saint Antonio, un des Saints le plus populaire du Portugal.

La famille est une axe à la fois important, mais pas si présent que cela au final et c’est ce qui m’a le plus plus questionné dans son histoire. MELKHICH est quant à elle le personnage qui fait tout basculer. Cette collège de travail va, par son comportement, saisir notre écrivain. Paul Eluard disait « Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous », elle est la pièce maitresse qui nous fait réfléchir. Pourquoi ? Car elle est si importante et pourtant elle passe tel un mirage, vous comprendrez le sens de mon observation en lisant le livre.

« L’éclat de lumière » est une expression qui m’a tout de suite plu. Tel un éclair, ça rentre dans votre vie sans prévenir et ça chamboule tout.

Nous faisons aussi une petite escale à Alger, mais je ne vous dirais pas pourquoi. Tout ce que je peux vous révéler, c’est que ce court voyage sera salutaire pour Gilbert.

Du Portugal, jusqu’en France, du catéchisme à la mosquée, de l’enfant au père, c’est l’histoire d’un homme qui s’est trouvé après une longue errance, serein et heureux que l’on découvre dans ces 135 pages. Le livre se lit facilement, très fluide, une petite heure suffira aux accros de lecture comme moi.

Un témoignage parti d’un besoin de donner des explications comme le dit Gilbert à sa famille et surtout de rassurer celles et ceux qui passent par là. La singularité de son parcourt aidera sûrement des personnes qui sont dans ce cheminement-là. Celui de trouver Dieu.

Nawel Boumehdi.

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