L’individu est-il une menace pour la planète ?

Après avoir demandé aux citoyen.ne.s français.e.s de réduire leur consommation d’électricité cet hiver, l’exécutif a évoqué un constat écologique alarmant. Le peuple ne serait pas assez sensibilisé à la cause environnementale, ce qui expliquerait ce résultat.
Dans ces conditions, il serait intéressant de se demander si l’individu est une menace pour la planète ?
Il sera mis en lumière les dégâts causés par son ignorance puis les solutions apportées.



Au fil des années, il peut être remarqué des sols détruits. Claude et Lydia BOURGUIGNON, spécialistes en permaculture, dénoncent une agriculture intensive dans leur interview Agricultiver. Le couple informe que des agriculteurs abusent des engrais afin d’obtenir une récolte plus abondante pour multiplier les profits. Cette pratique est nocive pour la planète.

De même, certaines espèces animales sont en voie de disparition. Audrey GARRIC expose dans son article L’humain, un insoutenable superprédateur publié dans le Monde que les animaux chassent seulement quand ils ont faim. Cela est donc connecté aux besoins. A l’inverse, l’humain tue en abondance pour répondre à une demande croissante du consommateur. Notamment pour le saumon. Dès lors, l’écosystème est menacé.

Les usines, la technologie ont contribué à la pollution de l’air. AFP le souligne dans son article intitulé 7 millions de morts dans le monde en 2012 à cause de la pollution pour Challenges . L’enquête met en évidence que l’air domestique est plus pollué à cause des appareils domestiques (cuisson etc.). Cette pollution fait partie des facteurs qui contribuent à l’apparition de maladies comme l’asthme.



Toutefois, l’individu, à présent conscientisé, développe de nouvelles tendances permettant de limiter les dégâts provoqués. D’AVELLA, réalisateur, présente le minimalisme dans son documentaire Less is now. Désencombrer incite à se passer du superflu. Le minimalisme invite l’individu à réfléchir sur sa manière de consommer. Ce dernier achète seulement s’il sait qu’il utilisera l’objet 4 ou 5 fois par an minimum. Dès lors, le taux de surproduction et le gaspillage pourraient être en baisse ces prochaines années.

Vivre en marge de la société permet de s’éloigner de la société de consommation. Exemplaire est en ce sens, Sylvain TESSON, écrivain-voyageur, qui évite le gaspillage en décidant de vivre dans une cabane dans les bois. Il l’expose à travers son livre intitulé Dans les forêts de Sibérie où il présente son expérience accomplie entre février et juillet 2010. TESSON désirait se couper des distractions et des tentations de la ville pour se recentrer sur ses activités préférées. Ainsi, il souligne qu’il a la chance d’être en communion avec la nature.

Certaines personnes décident de vouer leur existence à la préservation de la planète en sensibilisant le peuple à cette cause. Dans le manuel Basculons ! Dans un monde vi(v)able, DESCAMPS, OLLIVIER et ROSTOLI recueillent les témoignages de militant.e.s et de l’événement marquant qui les a incités à s’engager.


Au terme de cette analyse, il a été prouvé que le comportement de l’individu a représenté une menace pour la planète. Ce dernier a détruit les sols, a mis en péril des espèces animales et a pollué l’air. Toutefois, ce dernier commence à prendre conscience des dégâts provoqués. L’éducation a été la clé d’un changement de comportement, qui devient plus sobre, en accord avec la sagesse d’autrefois.
Aujourd’hui, le marketing a analysé ces nouvelles attitudes de consommation. Ce dernier propose davantage des services et des prestations comme le voyage. Reste à savoir si ce dernier n’est pas, par le biais des moyens de transport comme l’avion, l’ultime menace pour la planète…

Michaël BRICE